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L’huile de graine de cannabis a pendant longtemps fait partie des ingrédients de lotions et produits de soins biologiques. Cette huile qu’est le cannabidiol est riche en éléments anti-oxydants et en vitamines A, C et E. Elle ne contient pas de THC responsable de l’altération de l’esprit. De ce fait, elle est sans danger. Dans leur quête de mettre sur le marché des produits anti-âge de qualité, les grandes marques de cosmétiques ont recours de plus en plus au CBD.
Avant tout, précisons que le cannabis ici désigné est le Sativa encore appelé chanvre. Généralement, le CBD est extrait de la fleur de cette plante. L’huile CBD est bénéfique dans le traitement de la douleur, de l’angoisse et des troubles du sommeil. Dans le dernier cas, la molécule est utilisée sous forme de complément alimentaire.
Utilisée sur la peau, la lotion au CBD donne des effets particulièrement bénéfiques. Elle contient des éléments anti-inflammatoires et bien plus de vitamines, de carotène et d’oméga 3 et 6, que la noix de coco, l’avocat et l’argan n’en contiennent.
Les bénéfices de cette molécule sur la peau, sont très nombreux :
Les cosmétiques CBD sont particulièrement indiqués pour les peaux sensibles et facilement irritables. Le stick à lèvre au CBD adoucit les lèvres, les hydrate et permet d’éviter qu’elles se dessèchent.
L’huile au CBD est comparable au sébum. Aussi, son absorption et son assimilation par la peau sont très rapides. Par ailleurs, elle ne bouche pas les pores.
Dans le cannabis, on retrouve du Delta 9Tétrahydrocannabinol ou THC ainsi que du CBD (cannabidiol). Le contraste entre ces deux éléments est que contrairement au THC, le CBD n’induit pas des altérations de l’esprit. De ce fait, il est autorisé comme ingrédient entrant dans la composition des produits de soins cosmétiques. Cependant, il y a des conditions à respecter. Bien entendu, l’usage du THC est interdit.
Au sujet du recours au CBD dans la composition des produits cosmétiques, l’UE fournit très peu de détails. D’après le règlement CE 1223/2009, l’utilisation de substances psychotropes dans les produits cosmétiques est formellement interdite. Vous trouverez dans la Convention de New York du 30 mars 1961 la liste des substances classées en tant que stupéfiants. Au nombre de ces substances, figure le cannabis, sa plante et sa résine. Le CBD utilisé, est extrait des graines du cannabis ou de ses feuilles. Il n’est pas associé à des sommités.
La législation européenne interdit par ailleurs qu’au sujet des produits cosmétiques, des revendications de vertus thérapeutiques soient faites. Cette interdiction s’étend bien sûr aux cosmétiques CBD.
Précisons que le cadre règlementaire du cannabidiol varie en fonction du pays. Dans certains pays, il est très restrictif. Certaines marques surtout celles nouvelles, usent du flou entre la règlementation européenne et celle des Etats, pour recourir au cannabis dans leurs produits.
Il existe un arrêté qui autorise la culture, l’importation et l’utilisation industrielle de la fibre ainsi que de la graine du cannabis sativa L. Il y a cependant une condition : la plante ne doit pas contenir plus de 0,2% de THC. Par contre, on ne doit pas détecter de THC dans les produits cosmétiques contenant du CBD. Il est formellement interdit d’utiliser la fleur de cannabis. Malheureusement, il se trouve que la plus grosse quantité de CBD produit par la plante, se retrouve dans ses fleurs. Pour produire de la crème au CBD par exemple, ces marques dans leur majorité s’approvisionnent en cannabidiol auprès de fournisseurs étrangers.
Les autorités françaises luttent pour 0% de THC dans les produits finis, ce qui de l’avis de nombreux entrepreneurs ne serait pas possible.
Ici, la règlementation au sujet du CBD est très restrictive. En effet, seules les graines de la plante ainsi que ses parties souterraines sont autorisées à entrer dans la composition des produits cosmétiques.
Ce pays s’appuie principalement sur la règlementation européenne. Cependant, il précise que seules sont autorisées, les huiles de graines de chanvre récolté sur une plante industrielle. La teneur en THC de cette plante, ne doit pas excéder 0,3%. La particularité ici, est que cette autorisation concerne aussi bien les produits cosmétiques au CBD que les compléments alimentaires.
Ce pays aussi s’appuie sur la règlementation européenne. La Suisse permet tout juste l’usage des feuilles du cannabis ainsi que de ses graines. Elle interdit que ces deux parties de la plante soient accompagnées de sommités. Cette autorisation est strictement valable dans le cadre des cosmétiques au CBD.
En Amérique du nord comme dans d’autres pays du monde, du fait de l’autorisation d’utiliser le cannabis à des buts d’abord thérapeutiques et ensuite récréatifs, la tendance des cosmétiques à base de cannabidiol s’est énormément accrue.
Le Canada par exemple permet l’utilisation de l’huile extraite des graines du cannabis sativa. La seule condition est que la teneur en THC ne dépasse pas les 10 μg/g. Sont désormais exclues du groupe des produits cosmétiques les topiques au cannabis.
L’Australie quant à elle, interdit radicalement le recours aussi bien au THC qu’au CBD dans la fabrication de produits cosmétiques.
La législation des Etats-Unis jusqu’à présent présente des ambiguïtés à propos du recours au CBD dans la fabrication des cosmétiques. Les marques espèrent que la FDA mette en place de nouvelles règlementations qui apportent plus de lumière à ce sujet.
Le CBD est le nouvel ingrédient à la mode dans le secteur de la cosmétologie. Sa popularité se base sur les effets bénéfiques de cette molécule sur la peau. Plus encore, l’interdit qui a longtemps pesé sur le cannabis fait des cosmétiques au CBD des produits appréciés de bon nombre de personnes qui ont longtemps rêvé recourir à cette plante.
Les marques surfent alors sur la controverse autour du cannabis pour lancer de nouveaux produits faits à base de CBD. Les prix également peuvent être astronomiques selon les marques et les gammes. On estime que d’ici 5 ans, les plus grandes marques de cosmétiques feront le pas vers le CBD. Tout ce qu’elles attendent, c’est la clarification de la législation autour de cette molécule.
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